« Faire ses preuves » ou l ‘art d’être soi.

Photo by Clay Blanks

Un post d’une amie m’a inspiré et m’a amené à me poser des questions sur le besoin qu’on a de « faire ses preuves » de se dépasser comme on dit.

Nous pouvons nous sentir incompris et mal jugés, que ces regards soient extérieurs ou intérieurs. Prouver notre valeur aux autres peut surgir. Mais est-ce aux autres qu’on essaie de le prouver ?

Evoluer, agir, se dépasser est une expression bien naturelle quand elle n’entraîne pas de prises de risque inconsidérées. Cette expression de soi, pour nous, nous vient de l’élément Bois. Il cherche à monter et grandir et se rapprocher du ciel.

Mais nous ne sommes pas tous pareil et nous ne grandissons pas tous de la même manière. Certain d’entre nous vivent l’obstacle et les difficultés différemment.  Soudainement, nous subissons une impulsion douloureuse et impérieuse de vouloir faire ou dire des choses à la personne qui nous critique ou remet en question l’accord que nous avions avec nous-même. Et c’est bien là le problème ! Nous ressassons l’histoire de savoir qui a raison ou tort et pourquoi. Nos valeurs et ce que l’on est sont déstabiliser. Mais ce ne sont pas toujours les autres mais l’autre qui est en nous.

Parce qu’avoir raison ne sert à rien !

Nous voulons prouver que nous pouvons le faire. Que nous avons raison et que l’autre à tort, et surtout préserver sa dignité en ayant le dernier mot ou en s’engagent dans un nouveau défi ou en sortant de situations difficiles.  Dans tous les cas à ce moment-là, l’envie de faire ses preuves peut nous envahir.

Pourquoi avons-nous besoin de faire nos preuves ?   Ce qu’on est, c’est-à-dire aussi ce qu’on nous a transmis de notre ciel antérieur à besoin de se réaliser. De prime abord, la personne a besoin d’expliquer rationnellement les raisons de son défi. Pourtant, au plus profond d’elle-même, elle a besoin de développer ce qui demande à l’être.

Quand l’individuation ne se fait pas bien.

Quand on ne peut intégrer nos conflits, ils deviennent perturbants au quotidien. La personne essaie de prouver sa valeur parce qu’elle ne peut tout simplement pas supporter le sentiment de se sentir critiquer car cela la rend indigne. Pour ces personnes, Le besoin de faire ses preuves découle souvent d’un moment où l’on se sent vulnérable, non accepté, miné ou incompris.  Ils ressentent un sentiment dégradant. Par l’envie de vouloir faire leurs preuves, ils essaient de préserver une image de soi défaillante. C’est parce que la confiance en soi n’est pas là. Ce n’est pas que le propre du Shiatsu de vous aider à développer cette confiance mais c’est bien dans le choix de votre praticien qu’il faudra être attentif car lorsque nous comptons sur les autres pour valider notre estime de soi, nous sommes vulnérables.

Pour d’autres quand l’individuation se fait bien, prouver sa valeur prend une autre dimension qui est vraiment personnel et indépendante du regard de l’autre. C’est être soi, dans son Hara car nous n’avons pas besoin des autres pour nous valider si nous nous sentons déjà dignes et suffisants. C’est à ce moment-là que nos 5 éléments s’équilibrent. J’imagine les choses, je fais appel à mon expérience, je me projette dans l’avenir et j’éprouve la satisfaction de ce que j’ai réalisé…mais à condition d’être dans ce que je suis.

L’acceptation de soi.

L’acceptation de soi est un fondement de la confiance en soi. Elle doit se faire sans complaisance mais avec bienveillance.  Plus nous acceptons de nous-mêmes, plus nous pouvons faire confiance à notre expérience et plus nous pouvons exprimer ce que l’on est.  Pour cela votre praticien en shiatsu peut vous aider à changer votre regard sur les difficultés et arrêter la spirale d’émotions négatives

Soyez bien dans votre cœur car seul lui peut comprendre les émotions.

Shiatsu-Eqilibre©

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