Marre d’avoir mal !

Photo by Cristian Newman

La première raison pour laquelle les personnes ont recours au shiatsu ou autres activités de mieux-être est la douleur. Elle affecte les gens bien plus que les problèmes cardiaques, le cancer et le diabète réunis.

Cette maladie qui amène notamment les américains à dépenser plus de 600 milliards par an dans des soins de santé, peut être qualifiée de débilitante. Elle nous ôte toutes nos forces et nous démoralise.

Une partie des personnes qui viennent pour une séance de shiatsu sont intéressés par ce qu’on peut faire pour eux dans la prise en charge de douleurs aigues ou chroniques, y compris les douleurs d’origine traumatique, arthrite, maux de tête, douleurs menstruelles etc…

« Non ! la douleur n’est pas rédemptrice et vous n’êtes pas punis !« 

Dans des temps lointains en occident, la gestion de la douleur était déjà difficile par manque de moyen. Certes, ils existaient des guérisseurs et des rebouteux mais au quotidien l’individu n’avait souvent pas d’autres choix que de se tourner vers la religion et la prière pour espérer soulager la souffrance.  Une approche non scientifique mais qui ne manquait pas d’intérêts si on adhère à l’idée que la prière est une forme de méditation et d’introspection.

L’approche en shiatsu comme dans l’énergétique orientale considère que la douleur physique ou morale comme un état où l’énergie du corps et devenue croupissante. Elle peut être coincée ou dans une zone où le flux énergétique est diminué.

Rappelons-le ! Face à la douleur comme par exemple dans les douleurs lombaires, l’accent est souvent mis sur la zone douloureuse, la physiothérapie, voir dans certain cas la chirurgie. Cela est parfaitement respectable mais que faire quand les douleurs persistent ? Qu’en est-il de la cause sous-jacente de ce mal de dos ? Peut-on renforcer, là où il y a faiblesse ?

« Si ça circule librement, alors il n ‘y a pas de douleur ! si la circulation est entravée, alors, on souffre !« 

En shiatsu, chaque praticien a ses méthodes et c’est génial ! Ne sommes-nous pas tous différents ? Certains, dans les douleurs de bas du dos préfèrent soutenir ce « manoir du rein » en tonifiant le rein. D’autres s’attacheront plus aux points paravertébraux ou aux mobilisations etc…Je suis adeptes de toutes ses approches. Mais parce que la douleur a un sens, j’aime particulièrement l’approcher dans la douceur et dans une écoute intimiste qui permet d’accéder aux différents Shen. Chacun y va avec son ressenti, son tempérament et c’est très bien ainsi.

Ma devise en shiatsu ? « Agir en douceur pour éliminer les douleurs ».

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